Pourquoi les Pays-Bas ?
Mon histoire : franco-allemande
On qu’on se le dise, mon départ aux Pays-Bas, s’il pouvait paraitre évident pour ceux qui ne me connaissent que depuis quelques années, il l’était moins pour ma famille. En effet, bien que je vienne d’une famille proeuropéenne, le choix évident était plutôt l’Allemagne.
Ma sœur tout comme moi avons fait notre lycée en section européenne allemand au Lycée Molière à Paris. De ce fait, depuis l’âge de 12 ans, je suis plongé dans un environnement germanophile. Je me souviens, quand j’étais encore tout jeune, à peine en primaire, j’avais rejoint ma sœur dans son collège pour la fête de l’Europe. Ma sœur et ses amis chantaient « l’Ode à la Joie » en anglais, allemand, portugais et espagnol. C’est un événement qui m’a marqué à vie. Je me souviens encore de tous ces drapeaux, la joie de faire partie de la grande famille des européens.
Plus tard, tout comme elle, je me suis impliqué au sein du Relais de La Mémoire Junior. C’est une association qui tente de faire vivre la mémoire des déportés et résistants d’Europe par l’organisation de rencontres entre jeunes européens. Cela m’a donné le gout de faire des rencontres. J’y ai rencontré des amis allemands et autrichiens notamment, pour qui j’ai été pris d’amitié. J’ai commencé à construire une vraie passion pour l’allemand…
Un nouvel eldorado : les Pays-Bas
Après plusieurs années, cet amour s’est tari. Je commençais alors à m’intéresser aux questions d’aménagements cyclables. Cela faisait déjà quelques années que le vélo était devenu mon principal moyen de locomotion. Je commence alors à m’impliquer dans le monde associatif à MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) d’abord puis à Paris en Selle. A Paris en Selle je découvre un monde qui s’ouvre à moi. Je cherchais un moyen de m’impliquer en politique ou dans le monde associatif, mais je voulais trouver une thématique où je pourrais vraiment faire une différence. Le développement du vélo cochait toutes les cases. C’est un moyen de transport bon pour la planète et pour les Hommes. Il est possible d’agir à l’échelon local et national pour avoir un impact tangible.

Guide des aménagements cyclables de Paris en Selle : un déclencheur
À l’époque, Je lis attentivement le Guide des Aménagements Cyclables, publié par Paris en Selle. Ce guide technique sur comment rendre cyclable nos rues est le premier de son genre en France. Une chose y est frappante : les exemples Français sont souvent des contres exemples, et ceux venant des Pays-Bas sont souvent l’idéal à atteindre. Je commence donc à me renseigner sur ce qui s’y fait. Je tombe alors sur les chaines Youtube Bicycle Dutch et Not Just Bikes. Cette seconde chaine tenue par un Canadien vivant aux Pays-Bas parle de vélos, mais pas que ! Il parle de villes vivantes, agréables où il faut bon vivre, de l’état d’esprit aux Pays-Bas… Je commence alors à vouloir découvrir ce pays qui fait mieux que nous à bien des égards.
Depuis bien longtemps j’avais construit une passion pour Hambourg avec ses canaux, ces briques rouges… Comme les Pays-Bas en somme ! C’est ainsi que j’ai demandé à partir en deuxième année d’école d’ingénieur en échange ERASMUS de 6 mois à l’Université de Twente à l’est des Pays-Bas.


0 commentaire