Les cours à l’Université de Twente, Pays-Bas
J’ai déjà commencé à aborder les cours à l’Université dans le post précédent. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Cet échange aux Pays-Bas était un moment important de ma scolarité. En effet, toute ma scolarité, je n’ai pu choisir mes cours. À l’université de Twente ceci changea. Tous les cours m’étaient ouverts. Je pouvais enfin prendre des cours qui m’intéressent réellement. Chaque semestre, un étudiant peut sélectionner jusqu’à six cours. Cependant, j’ai rencontré beaucoup de Néerlandais qui préféraient prolonger d’un an leurs études et passer moins de cours par semestre. Cela permet de vivre plus sereinement la scolarité. En effet, les cours demandent une forte implication. Le plus souvent, j’étais noté sur un projet en groupe. Les Néerlandais sont attachés à ce fonctionnement en projet.
Les cours en eux-mêmes étaient passionnants. Les professeurs étaient à chaque fois excellents car, ils étaient des experts dans leur domaine d’enseignement. L’organisation n’avait pas de grande différence avec la France. Seuls deux détails m’ont surpris. Premièrement, la manière d’aborder le personnel. La coutume est d’appeler les professeurs par leur prénom. Cela surprend tellement les étudiants étrangers qu’on nous a expliqués que si cela nous dérangeait, on pouvait précéder leur prénom par leur titre (docteur, professeur, etc.). J’ai aussi noté que seuls les étudiants étrangers arrivaient en retard en cours.


La vie quotidienne était difficile à gérer. En tant qu’étudiant français, toute ma scolarité a toujours été très cadrée. Aux Pays-Bas, toute cette structure a disparu. Évidemment, les professeurs et l’administration étaient à notre service mais, je me suis quand même retrouvé assez seul. On ne retrouve pas l’esprit de promotion que l’on peut avoir dans une petite école. Il est rare de tomber sur quelqu’un suivant le même cours que soit.
L’enseignement, se faisant beaucoup par projet, il y a peu de cours en plénière. Ainsi, on se retrouve avec un emploi du temps très vide qui encourage à la perte de rythme. J’ai pu néanmoins faire face à cette perte de rythme en me forçant à aller travailler à la bibliothèque.
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